Les enfants du Blanc

Bio /

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  Ma grand-mère est née en 1920, dans l’actuel territoire du Burkina Faso, de l’enlèvement d’une jeune fille africaine par un militaire français.

La découverte du destin singulier de la minorité de métis à laquelle elle appartient, depuis la réquisition des mères, l’abandon par les pères jusqu’au

Les enfants du Blanc un film de Sarah Bouyain produit par Athénaïse (France) , Stalker films (Suisse) , Pyramide films (Burkina Faso), Image :Nathalie Descamps/ Son :Stephan Bauer/ Montage : Christiane Badgley/ Musique : Marianne Entat  2000- durée 1h- beta numérique

Orphelinat de métis de Bingerville dans les années 50.

Les enfants du Blanc - sélectionné au festival de Lussas en Août 2000, prix du meilleur film documentaire en 2001 au FICA d’Abidjan, mentions spéciales aux rencontres documentaires de Vic le Comte en 2000 et au festival du film africain de Milan en 2001, présenté par Documentaire sur grand écran dans le cycle : « Quêtes d’identité » en Juin 2002 etc, diffusé sur TV5 Afrique et sur France Ô en 2006.

… Et comme Jeanne, naquirent des centaines de “métis coloniaux” petits bâtards abandonnés par leurs père. L’histoire aurait pu s’arrêter là si les autorités coloniales, pour échapper à la mauvaise conscience et aux critiques des curés, n’avaient décidé de créer sur place des orphelinats de métis. Jeanne fut donc arrachée à sa famille et biberonnée au père Noël et à la culture française. Sur un sujet aussi douloureux, on pouvait s’attendre à un pamphlet violent et revendicatif. Surprise, c’est une chronique douce amère que Sarah Bouyain nous livre là. L’histoire personnelle- celle de Jeanne, mais aussi, en miroir, celle de sa petite-fille Sarah, elle aussi métisse… puisque son père a épousé une française- s’entremêle avec la grande, dans un magnifique récit sensible et plein de retenue. Et peu à peu, la parole de Jeanne, Simone et les autres se libère, grâce à la petite fille de l’enfant du Blanc.

Weronika Zarakowicz- Télérama 2971-2972- décembre 2006

… Sarah Bouyain a écouté cette épopée, puis s’est tue. Jamais, elle n’avait appris ces dérapages de la colonisation sur les bancs de son école française. Puis la jeune femme a grandi et, sur son histoire familiale compliquée, elle a construit ce film délicat. Elle l’aurait cru plus rugueux. Mais les anciens rencontrés ont apaisé sa colère. Car ces sages métis ont accepté leur peau comme un destin singulier, entre les heures sombres de l’arrachement et les joies lumineuses qui réchauffent malgré tout leur souvenirs d’enfance.

Extraits de Presse

placement obligatoire dans des orphelinats jusqu’à l’insertion au sein de la bourgeoisie africaine, me renvoie à mon propre métissage et à mon besoin de me reconnaître et d’accepter mes racines.”

Cécile Deffontaines- Téléobs du 9 Juillet 2006.

Sarah Bouyain et sa grand-mère dans Les enfants du Blanc.

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